Dernières de khbr Press
Caradisiac
35 minutes ago
- Business
- Caradisiac
Une Citroën Ami façon Ferrari
La voiturette sans permis deux places Citroën Ami frappait un grand coup à son lancement en mai 2020 après sa présentation trois mois plus tôt. Elle surprenait tout le monde grâce à sa philosophie minimaliste associée à son petit moteur électrique. Cela dit, à quoi s'attendre en mettant de côté la contrainte du prix ? Sur Instagram, quelqu'un montre le résultat en greffant à son Ami des éléments habituellement visibles chez un constructeur légendaire. Un rapide coup d'œil dans la galerie permet de comprendre l'idée : donner à la Citroën Ami un look de Ferrari miniature. Elle adopte ainsi une teinte rouge, des emblèmes sur les ailes, des jantes noir brillant et des étriers peints eux aussi en rouge. Son propriétaire Senna Gianluca aurait pu s'arrêter là. Mais non : il s'attaque aussi à l'habitacle avec une sellerie cuir marron et un volant revu avec une broderie Ferrari. Cerise sur le gâteau : des plastiques du côté de la planche de bord et des panneaux des portes adoptent le rouge de l'extérieur. Des ennuis juridiques à venir ? Pour rappel, Ferrari voit d'un très mauvais œil les personnes s'amusant à reproduire sans autorisation les symboles de sa marque. Le constructeur se vantait même en 2024 d'avoir détruit en 2023 près de 400 000 objets contrefaits dont trois voitures. Un exploit rendu possible grâce entre autres aux gratifications accordées aux fans dénonçant les personnes écoulant ou exploitant à des fins commerciales des faux produits badgés Ferrari.
38 minutes ago
- Sport
Anthony Bouchard, l'étoile montante du para-athlétisme
En janvier 2024, Anthony Bouchard rêvait de participer aux Jeux paralympiques de Paris. Il était loin de se douter qu'il deviendrait l'une des révélations de la compétition, terminant au pied du podium avec une 4e place au 100 m et une 6e place au 400 m en para-athlétisme. À sa toute première participation aux Jeux, il se situait déjà parmi l'élite mondiale de sa discipline. Et l'année 2025 n'est pas en reste pour ce para-athlète de 32 ans, qui poursuit son ascension fulgurante dans un sport qu'il a commencé il y a à peine cinq ans. Cette fin de semaine, aux Championnats provinciaux de para-athlétisme à Québec, Bouchard a établi de nouveaux records personnels, remportant aussi la première place au 100 m, 200 m et 400 m. Une performance des plus convaincantes. Début du widget Instagram. Passer le widget ? Fin du widget Instagram. Retourner au début du widget ? Mais ces exploits ne s'arrêtent pas là. En mai dernier, au Grand Prix WPA de Nottwil, le Brunois a battu le record canadien au 100 m dans la catégorie T52, avec un temps de 16,94 secondes, effaçant ainsi une marque vieille de 27 ans (17,01 s). L'objectif de la saison, c'était de battre le record canadien au 100 m, qui tenait depuis 1998, explique-t-il. Mes yeux étaient rivés sur lui. Ce temps lui aurait valu une médaille d'argent aux Jeux paralympiques de 2024. Il n'est désormais plus qu'à 0,82 seconde du record mondial détenu par le Belge Maxime Carabin, champion paralympique en titre. Un temps qu'il espère bien répéter, ou surpasser, d'ici les Jeux de Los Angeles en 2028. Des ambitions à la hauteur du talent L'objectif principal, c'est vraiment les JO paralympiques en 2028 , affirme Anthony Bouchard. L'or, c'est sûr, ce serait le top . On ne peut pas espérer mieux ! On va voir comment ça va se passer, mais certainement, un podium ce serait plaisant pour les prochains Jeux. L'athlète sait que viser l'or à Los Angeles est un projet de longue haleine. Mais il s'appuie sur une progression constante, un encadrement rigoureux et une discipline quotidienne pour transformer cette ambition en objectif réaliste. Chaque saison lui a permis de franchir un palier, et les quatre prochaines années seront déterminantes pour maximiser son potentiel. Ouvrir en mode plein écran Anthony Bouchard (gauche) en pleine action aux Championnats provinciaux. Photo : Crédit : Marjorie Bérubé Je suis encore impressionné de ce que j'ai réussi à faire avec le peu de bagage que j'avais. J'ai commencé ma carrière en 2020, donc ça m'a laissé quatre ans pour me préparer pour les Jeux de Paris, ce qui était quand même assez court. Je suis agréablement surpris de ce que j'ai été capable de faire avec le temps que j'ai eu puis de livrer ma performance le moment venu , explique-t-il. Tout est arrivé très vite. Chaque saison, j'atteignais mes gros objectifs. Donc maintenant, ce qui est le fun, c'est qu'au cours des quatre prochaines années on peut se concentrer sur les prochains Jeux, et ça enlève un petit peu de pression pour les autres étapes. L'une de ses inspirations est d'ailleurs Dean Bergeron, multiple paralympien originaire du Saguenay, considéré comme l'un des athlètes les plus décorés de la catégorie. Bergeron a participé à quatre Jeux paralympiques entre 1996 et 2008, remportant 11 médailles, en plus de ses huit podiums aux Championnats mondiaux. Dean, c'est le plus grand T52 que le Canada ait connu. Donc c'est sûr que ce serait lui mon objectif, et c'est lui que je regarde pour ma carrière. Une citation de Anthony Bouchard, athlète paralympique canadien La catégorie T52 regroupe des athlètes en fauteuil roulant présentant une atteinte motrice des membres inférieurs et du tronc, avec une force partielle dans les bras. Ils concourent notamment en course de vitesse sur piste. Là, j'ai eu le record canadien du 100 m. Dean ne le possédait pas, mais Dean possède tous les autres records personnels. C'est ça mon objectif, j'aimerais en avoir quelques-uns! , ajoute-t-il, avec un sourire. Ouvrir en mode plein écran Dean Bergeron fait partie des parasportifs québécois les plus titrés. Photo : afp via getty images / PETER PARKS Le 100 m demeure la distance de prédilection d'Anthony Bouchard, celle sur laquelle il concentre actuellement l'essentiel de ses efforts, et celle qui l'a vu obtenir ses meilleurs résultats. Toutefois, l'athlète international ne néglige pas les autres épreuves. Fort de son succès à Paris l'an dernier, il souhaite également s'imposer au 200 m et au 400 m, où il entend élargir sa domination et consolider sa place parmi les meilleurs de sa catégorie. En attendant le grand rendez-vous de 2028, Bouchard garde l'œil sur les prochaines compétitions à venir, à commencer par les Championnats nationaux canadiens de para-athlétisme, qui auront lieu au début du mois d'août. Il prendra ensuite la direction de New Delhi pour les Championnats du monde, où il espère à nouveau se qualifier pour les finales d'un tournoi de prestige. À New Delhi, j'aimerais certainement une finale, et on vise le podium , souligne l'athlète de l'équipe canadienne. Paris : le passage à un autre niveau La compétition se tiendra entre la fin septembre et le début octobre, un peu plus d'un an après les Jeux paralympiques de Paris en 2024, un moment charnière dans la jeune carrière de Bouchard. Ouvrir en mode plein écran Anthony Bouchard a pris le 6e rang du 400 m en classe T52. Photo : Gracieuseté d'Athlétisme Canada, Marcus Hartmann Un événement qu'Anthony Bouchard évoque avec enthousiasme, et qui l'a définitivement propulsé parmi les meilleurs au monde. Une expérience inestimable, selon lui. Ça m'a amené à un autre niveau, ça m'a fait vivre des expériences en plus. Ça m'a donné de la confiance, ça m'a aussi permis de voir que quand tu te concentres, puis quand tu arrives préparé physiquement et mentalement, tu vas être capable de livrer la marchandise. J'ai pu côtoyer d'autres Canadiens qui compétitionnent dans d'autres catégories, puis avoir des discussions avec des personnes qui ont plus d'expérience que moi, plusieurs Jeux en poche , a-t-il ajouté. Mais c'est aussi le résultat de mon entraînement, jour après jour. Une citation de Anthony Bouchard, athlète paralympique canadien Et ce travail est loin d'être terminé pour le para-athlète québécois, qui cherche encore et toujours à se surpasser. Avec ce qu'on a vu aux Jeux, on a une petite idée des choses sur lesquelles on doit travailler. Maintenant, il suffit de mettre l'emphase dessus.
44 minutes ago
- Politics
Chaleur estivale : comment mieux planifier les chantiers
Les températures avoisinant les 30 degrés enregistrées ces jours-ci au Bas-Saint-Laurent peuvent représenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs qui effectuent des tâches physiques à l'extérieur, avertit la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail. Si la chaleur ne peut être évitée dans bien des secteurs d'activité, les malaises qui y sont liés peuvent être prévenus. On n'a pas le choix, il faut faire notre travail La pelouse, elle pousse, elle aime ça, elle, la chaleur! , fait remarquer avec humour Martin Bélanger, employé par Terrain Services à Rimouski, qui s'apprête à prendre sa pause dîner après avoir tondu sa dernière pelouse de la matinée. Les journées chaudes comme aujourd'hui ne sont pas faciles avec la chaleur dégagée par les machines, dit-il, mais la petite équipe d'entretien paysager s'adapte. Ouvrir en mode plein écran Martin Bélanger, employé par Terrain Services à Rimouski (à droite). Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Ainsley-Vincent On finit plus de bonne heure, on commence plus tôt. On va plus lentement, mais on travaille toujours bien! Une citation de Martin Bélanger, employé chez Terrain Services Adapter le travail et prévenir les malaises L'adaptation du travail est la clef, selon la responsable des communications à la direction de la prévention-inspection pour la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) au Bas-Saint-Laurent, Isabelle Gosselin. Elle rappelle que les employeurs doivent élaborer une planification adéquate pour préparer leur milieu de travail aux épisodes de chaleur et ajuster le rythme de travail en fonction de la température. La CNESST recommande ainsi aux gestionnaires de travaux extérieurs d'assigner un travail plus léger pour les périodes qui sont plus chaudes, et d'essayer de remettre à plus tard ou à une période plus fraîche de la journée les tâches physiques non essentielles. Des pauses plus fréquentes – dans un endroit frais, climatisé ou au moins à l'ombre – doivent être accordées aux employés, qui devraient aussi avoir accès à de l'eau fraîche, au moins aux 20 minutes, décrit Isabelle Gosselin. Ouvrir en mode plein écran Dans un communiqué, la CNESST dit avoir enregistré trois décès et 358 lésions professionnelles attribuables au travail à la chaleur, depuis 2015. Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Ainsley-Vincent L'entrepreneur en toiture Karol Francis de Rimouski affirme planifier ses chantiers estivaux en fonction de la fraîcheur. On essaie de se tenir près du fleuve [...] on ne va pas dans les terres en juillet, c'est impensable! Une citation de Karol Francis, propriétaire de Toitures Karol Francis à Rimouski Par contre c'est clair qu'il faut boire, il faut boire, il faut boire! , dit celui qui gère une équipe d'une douzaine de couvreurs. Surveiller les symptômes La porte-parole pour la CNESST au Bas-Saint-Laurent insiste aussi sur l'importance pour les travailleurs et travailleuses de surveiller les signes d'un coup de chaleur ou de la déshydratation : étourdissements, perte d'équilibre ou perte de conscience, propos incohérents ou fatigue inhabituelle. L'important pour les travailleurs, c'est de respecter les mesures de prévention établies par leur employeur et de porter une attention particulière à leur état de santé général, et à celui de leurs collègues. Une citation de Isabelle Gosselin, responsable des communications à la direction de la prévention-inspection pour la CNESST au Bas-Saint-Laurent La porte-parole indique finalement que l'employeur a la responsabilité de former ses employés au sujet des risques de la chaleur, des mesures de prévention et des premiers soins à prodiguer. Ouvrir en mode plein écran Pour les équipes affectées à la réfection du pavage à Rimouski, la Ville suit rigoureusement les règles de santé et sécurité au travail, « en invitant régulièrement [les] équipes à s'hydrater convenablement et à se rafraîchir dans les lieux climatisés », affirme le conseiller aux communications et relations médias, Frédéric Savard. Photo : Radio-Canada / Raphaëlle Ainsley-Vincent Dans les camps de jour gérés par la Ville de Rimouski, on privilégie les jeux d'eau autant que possible, ainsi que les activités à l'ombre ou à l'intérieur , indique par courriel le conseiller aux communications et relations médias, Frédéric Savard, en précisant que les moniteurs et monitrices ont reçu un rappel des consignes pour que tout le monde évite les coups de chaleur .
La Presse
an hour ago
- Politics
- La Presse
Un incendie entraîne l'évacuation complète de l'hôpital
L'hôpital de Rouyn-Noranda a été complètement évacué lundi soir après qu'un incendie s'est déclenché vers 22 h 10 au deuxième étage. On ne signale aucun blessé grave. « Nous ne savons pas comment l'incendie s'est déclaré. Nous savons qu'il a commencé au deuxième étage, mais comment ? Nous n'avons pas cette information à ce stade-ci », explique Sarah Charbonneau, adjointe à la PDG du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue pour les communications. Les flammes auraient pris naissance dans un chariot médical du deuxième étage, servant à transporter des médicaments. Selon les informations de La Presse Canadienne, la cause de l'incendie serait accidentelle. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Abitibi-Témiscamingue a confirmé que la fumée causée par l'incendie s'est propagée aux autres étages, ce qui a entraîné l'évacuation de l'établissement. Au total, 93 patients ont été relogés temporairement au CLSC, au Pavillon Youville, à la Maison des aînés ainsi qu'au CHSLD de Rouyn-Noranda. Le secteur touché regroupe notamment les unités d'accouchement, de néonatalité et de réadaptation. La direction confirme que le feu a été rapidement maîtrisé grâce à l'intervention coordonnée des pompiers et des équipes d'urgence. « Il y a de la suie, des dégâts d'eau et tout ce que vous pouvez imaginer après un incendie, explique Mme Charbonneau. C'est une tâche assez colossale de tout nettoyer. » Bien que quelques personnes aient été incommodées par la fumée, aucune blessure majeure n'a été signalée. L'évacuation s'est déroulée sans incident notable. Le CISSS a salué la collaboration entre les pompiers, la sécurité civile, la Sûreté du Québec et les partenaires communautaires. Depuis mardi, une réintégration progressive de certaines unités est en cours. Les urgences et le département de santé mentale sont de nouveau opérationnels. Les secteurs de chirurgie sont en voie de réintégration, selon l'état d'avancement des travaux. « C'est selon le rythme de nettoyage et de ventilation de chacun des secteurs, précise Sarah Charbonneau. Tout est priorisé selon les besoins des usagers. » Les travaux et de nettoyage se poursuivent, mais aucun échéancier précis n'est encore disponible quant à un retour à la normale. Des modalités d'accès différentes sont à prévoir pour plusieurs services dans les prochaines semaines. « Tout se déroule bien dans ce contexte difficile et complexe, assure-t-elle. Il y aura toujours des communications qui seront faites au cours des prochaines semaines pour informer les gens. » Dans un communiqué de presse envoyé mardi, le CISSS demande de ne pas se présenter à l'hôpital ni d'essayer de joindre la téléphoniste pour parler à un proche hospitalisé. Les familles des patients concernés ont été contactées directement. Avec la collaboration de La Presse Canadienne
L'Équipe
an hour ago
- Sport
- L'Équipe
Le RC Lens annonce ses nouvelles recrues dans une vidéo originale façon Les Simpson
À l'instar de l'annonce de l'arrivée de Matthieu Udol, ce mardi, les Sang et Or ont adopté une nouvelle manière de présenter leurs recrues du mercato estival à travers une vidéo qui reprend le générique des Simpson. Le RC Lens fait preuve de créativité pour révéler ses recrues durant le mercato estival 2025. Robin Risser, Regis Gurtner et maintenant Matthieu Udol, ils ont tous eu droit à une vidéo d'annonce façon Les Simpson. Intitulée « Les Lensois font leur mercato », la vidéo reprend les codes du générique de la série télévisée d'animation américaine. Au cours de ces 42 secondes, la ville fictive de Springfield est remplacée par celle de Lens, son bassin minier, le stade Bollaert-Delelis ou encore le centre d'entraînement La Gaillette Gervais Martel où on y voit un employé écrire sur un tableau, à la manière de Bart Simpson : « Je n'annoncerai plus de recrue tant que tout ne sera pas signé. » Pour chaque recrue, des éléments personnalisés sur le joueur figurent également dans la vidéo. Par exemple, pour l'annonce de la signature du défenseur messin Matthieu Udol, on aperçoit une référence aux Houillères de Lorraine, des mines de charbon situées dans le nord-est de la France, mais aussi un panneau affichant « Libéré, délivré ». Un slogan qui fait écho au départ du joueur après 19 saisons au club mosellan.
